Rapport intégré 2020

S’adapter à un environnement économique et réglementaire complexe

À l’écoute des changements

S’adapter à un environnement économique et réglementaire complexe

ENJEUX ÉCONOMIQUES ET RÉGLEMENTAIRES

Avec le déclenchement de la crise sanitaire liée à la Covid-19, l’économie mondiale a subi un choc significatif. Les confinements successifs et les mesures restrictives prises pour lutter contre la pandémie ont entraîné une chute drastique du PIB dans la quasi-totalité des économies développées, impactant fortement l’ensemble des secteurs d’activité malgré des disparités. Les États, avec l’appui des banques centrales, ont très vite réagi. Les plans de relance, marqués par des mesures structurelles de soutien à l’économie et une très forte injection de liquidités, ont permis un redémarrage timide mais encourageant de la croissance. Marquée par des tensions économiques entre la Chine et les États-Unis, l’année 2020 a également constitué une période de transition pour l’Union européenne, qui a abouti à la sortie effective du Royaume-Uni.

Pour éviter un recul trop important de leur activité, les entreprises ont dû s’adapter, se transformer et innover afin de trouver des relais de croissance.

Les banques ont pris des mesures fortes pour accompagner leurs clients et la société. Cela s’est concrétisé par des solutions différenciées, comme des reports d’échéances ou des prêts garantis par les États, et de nécessaires actions de solidarité. Les banques ont largement contribué au rebond de l’activité et au maintien du niveau des investissements. Cette mobilisation intervient dans un contexte où la complexité croissante de l’environnement réglementaire bancaire et de la supervision associée induit une relative incertitude des évolutions futures, des coûts de conformité, ainsi qu’un risque de bonne exécution des différentes mesures. Dans ce cadre, le risque lié au non-respect des législations et réglementations en vigueur, en particulier celles relatives à la protection des intérêts des clients et des données personnelles, constitue un risque significatif pour l’industrie bancaire. Enfin, la crise sanitaire s’accompagne d’une prise de conscience grandissante de l’urgence écologique. La vigilance accrue des autorités de supervision en matière de risques climatiques et l’émergence de nouvelles attentes quant à leur prise en compte dans les systèmes de mesure et de gestion pourraient déboucher sur de nouvelles exigences en capital.

- 4,3 % 
C’est la contraction 
du PIB mondial en 2020 
(La Banque mondiale)

750 Md €
 C’est le montant 
du plan de relance économique approuvé par les 27 membres de l’Union européenne 
en juillet 2020